Selon un rapport de l’Assemblée des Premières Nations (APN), 349,2 milliards de dollars sont nécessaires pour combler les déficits d’infrastructure. Le rapport mentionne également que des mesures visant à combler les déficits d’infrastructures amélioreront le bien-être socioéconomique des peuples des Premières Nations et stimuleront l’économie canadienne dans son ensemble.
Le rapport – intitulé Combler le déficit d’infrastructures d’ici 2030 – a été commandé par l’APN en partenariat avec Services aux Autochtones Canada (SAC). La recherche a eu lieu en 2022 et en 2023, avec la participation de 401 Premières Nations à l’échelle du Canada. Le rapport a également utilisé des années d’études techniques de l’APN et de dossiers de SAC.
Le rapport affirme que combler les déficits d’infrastructures contribuera à l’amélioration de la santé et de la sécurité pour les gens qui vivent dans les réserves. Une infrastructure inadéquate pour les services d’urgence, de santé ou éducatifs se traduit par des conditions troublantes, comme un accès limité à de l’eau potable et à des services de protection contre les incendies.
L’APN mentionne que l’investissement fédéral visant à combler les déficits d’infrastructures aidera le gouvernement du Canada à s’acquitter de ses engagements fiduciaires, juridiques et publics actuels à l’égard des Premières Nations. Il créera également des possibilités économiques pour les travailleurs et travailleuses et les entreprises des Premières Nations et non autochtones en augmentant le produit national brut (PNB) et en créant des emplois.
Le rapport formule des recommandations détaillées à propos de l’investissement nécessaire par catégorie de biens. Il formule également des recommandations de changements importants, comme ceux qui suivent :
- Planification à long terme : s’éloigner d’une approche fédérale par répartition annuelle en ce qui a trait aux programmes de financement de l’infrastructure des Premières Nations;
- Réforme des politiques : élaboration concertée entre l’APN, SAC et les Premières Nations afin d’améliorer l’accès au capital;
- Mise en œuvre : Les secteurs des infrastructures et du logement de l’APN élaborent conjointement à l’heure actuelle, avec l’aide des autres secteurs de l’APN, y compris Services aux autochtones Canada, un plan de réforme et des options de financement dans le but de combler les déficits d’infrastructures des Premières Nations;
- Solution à court terme : demander au gouvernement du Canada de renouveler le soutien financier des programmes couronnés de succès parvenus à échéance et épuisés.
L’Institut des infrastructures des Premières Nations (IIPN) a récemment été établi pour qu’il se joigne à la Commission de la fiscalité des premières nations (CFPN), au Conseil de gestion financière des Premières Nations (CGF) et à l’Autorité financière des Premières Nations (AFPN). Ces instituts dirigés par les Autochtones ont élaboré des outils qui peuvent aider les Premières Nations et les organismes autochtones à assumer leur compétence sur leurs actifs d’infrastructure qui se trouvent sur leurs terres. Cela peut se traduire par de meilleurs résultats en matière d’infrastructure.
Les Premières Nations ou d’autres organismes autochtones intéressés peuvent utiliser une partie quelconque ou la totalité des outils, compétences et processus de l’Institut pour planifier, élaborer, acquérir, mettre en œuvre, exploiter, entretenir et gérer leurs projets d’infrastructure de façon efficace et rentable.
Le défi à relever pour combler le déficit d’infrastructure nécessitera des options correspondant à des circonstances différentes. L’IIPN n’est pas la seule réponse aux déficits d’infrastructures autochtones, mais il peut faire partie d’une solution.
Communiquez avec l’IIPN pour discuter de la façon dont il pourrait vous aider avec votre projet d’infrastructures autochtones.
Renseignements supplémentaires sur le rapport Combler le déficit d’infrastructures d’ici 2030.